Economie

Consommer autrement, c’est gagner gros ! – Interview avec Mathieu, millénial engagé

Consommer autrement, c'est gagner gros ! - Interview avec Mathieu, millénial engagé

Nos habitudes de consommation effrénée ont de lourdes conséquences sur notre planète et notre portefeuille. Mais il est possible de changer les choses en adoptant une approche plus responsable. Pour nous en dire plus, nous avons le plaisir d’accueillir Mathieu, un millénial particulièrement engagé sur ces questions.

Mathieu, pouvez-vous nous expliquer comment vous en êtes venu à vous intéresser à la consommation responsable et aux économies qu’elle peut générer ?

 

Mathieu : Avec plaisir. Mes parents m’ont élevé dans une famille assez modeste, où on apprenait à bien gérer son argent et à ne pas gaspiller. Quand j’ai commencé à travailler et à gagner mon propre salaire à 22 ans, j’ai malheureusement rapidement sombré dans les travers de la surconsommation. Je me suis mis à acheter tout un tas de choses dont je n’avais pas vraiment besoin, sans me soucier de mon impact sur l’environnement.

Mais assez vite, j’ai réalisé que ce mode de vie me menait dans une impasse. Mes dettes augmentaient, mon appartement était encombré d’objets inutiles, et je me sentais de plus en plus mal dans ma peau. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de tout remettre à plat.

 

J’ai commencé par faire un bilan exhaustif de mes dépenses. J’ai été choqué de constater à quel point je dépensais sans compter, notamment dans les loisirs et la mode. C’est là que j’ai pris conscience du potentiel d’économies que représentait une consommation plus réfléchie.

Parallèlement, je me suis renseigné sur les impacts environnementaux de nos modes de consommation. Et là encore, j’ai été bouleversé par les chiffres. Je me suis dit que je ne pouvais plus continuer à agir de la sorte, à la fois pour mon portefeuille et pour la planète.

 

Donc petit à petit, j’ai entrepris de changer mes habitudes, en adoptant des comportements plus responsables. Et j’ai été agréablement surpris de constater que non seulement cela me faisait faire de réelles économies, mais en plus, ça me procurait un vrai sentiment de bien-être et de liberté.

C’est à ce moment-là que j’ai décidé de m’engager davantage sur ces questions, en rejoignant des initiatives citoyennes et en essayant de sensibiliser mon entourage. Car je pense que ce changement de paradigme est essentiel, à la fois sur le plan individuel et collectif.

 

Vous dites avoir été surpris par le potentiel d’économies. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Mathieu : Absolument. Quand j’ai commencé à regarder de plus près mes dépenses, j’ai réalisé à quel point mes achats impulsifs et ma surconsommation me coûtaient cher. Rien que sur les vêtements, les loisirs et la décoration, je dépensais près de 400 € par mois ! Et la plupart du temps, ces achats finissaient soit dans un placard, soit à la poubelle.

Alors j’ai décidé de faire des changements concrets. Déjà, j’ai adopté le réflexe du « seconde main » pour mes vêtements et mes meubles. Je fais régulièrement le tour des ressourceries et des vide-greniers de ma ville, et je suis toujours étonné des affaires que je peux y dénicher. Ça me permet de renouveler ma garde-robe et mon intérieur à moindre coût tout en évitant le gaspillage.

 

Ensuite, j’ai appris à réparer moi-même certains de mes objets du quotidien, comme mon grille-pain ou mon ordinateur portable. Grâce à des tutos en ligne et à des ateliers participatifs dans mon quartier, j’ai pu éviter de les jeter et de les remplacer. Là aussi, ça me fait faire de belles économies.

Enfin, je fais désormais beaucoup plus attention à mes courses alimentaires. Je privilégie les produits locaux et de saison, je stocke mieux mes aliments pour éviter le gaspillage, et je fais mes achats en vrac quand c’est possible. Résultat, je dépense environ 60 € de moins par mois sur ce poste.

 

Au final, tous ces petits gestes m’ont permis de réduire mes dépenses de près de 25 % en un an. C’est une vraie bouffée d’air frais, à la fois sur le plan financier et psychologique. Je me sens beaucoup plus libre et épanoui.

Donc oui, la consommation responsable, ça paie vraiment ! Bien sûr, ça demande un peu d’efforts au début, mais une fois qu’on a pris de nouvelles habitudes, c’est un jeu d’enfant. Et les bénéfices, tant sur le plan personnel que planétaire, sont vraiment au rendez-vous.

 

Vous parlez beaucoup des aspects financiers, mais qu’en est-il de l’impact environnemental ?

Mathieu : C’est une excellente question. Car en parallèle des économies réalisées, la consommation responsable a aussi un impact très positif sur l’environnement. Et c’est d’ailleurs ce qui me motive le plus dans cette démarche.

Quand on regarde les chiffres, c’est assez impressionnant. Selon une étude récente, si on généralisait les gestes de tri et de recyclage à l’échelle nationale, on pourrait éviter l’émission de 2,5 millions de tonnes de CO2 par an ! Et ça, c’est sans compter tous les autres bénéfices environnementaux liés à une consommation plus responsable.

 

Concrètement, mes changements de comportement m’ont permis de réduire drastiquement mes déchets. Fini les emballages surabondants, les vêtements jetés après une saison, les objets cassés remplacés sans état d’âme ! Aujourd’hui, je produis environ 30 % de déchets en moins qu’avant.

 

Et ce n’est pas tout. En achetant davantage d’occasion, en réparant mes biens et en privilégiant les produits locaux et éco-responsables, je contribue à allonger la durée de vie des objets et à limiter l’extraction de nouvelles ressources. C’est un vrai levier pour préserver notre planète.

Bien sûr, je ne suis pas parfait et il me reste encore des progrès à faire. Mais je suis fier de pouvoir dire que ma consommation a un impact positif, aussi bien pour mon portefeuille que pour l’environnement. Et c’est vraiment ce qui me motive à continuer à m’engager et à sensibiliser mon entourage.

Car je pense que ce changement de paradigme est essentiel. Nos modes de vie actuels sont tout simplement insoutenables, à la fois d’un point de vue écologique et économique. Il faut que chacun d’entre nous se remette en question et agisse à son niveau pour construire un avenir plus durable.

 

Vous semblez vraiment passionné par le sujet. Quelles ont été vos principales sources d’inspiration ?

Mathieu : Vous avez raison, c’est un sujet qui me passionne véritablement. J’ai eu la chance de m’entourer de personnes inspirantes qui m’ont guidé dans cette transition.

 

Tout d’abord, ma grand-mère. C’est elle qui m’a transmis les valeurs de la frugalité et du réemploi. Quand j’étais enfant, elle me racontait comment elle et sa famille avaient traversé les périodes de guerre et de pénurie en prenant soin de leurs biens, en les réparant et en les partageant. C’est grâce à elle que j’ai développé ce réflexe de ne rien jeter.

 

Ensuite, j’ai eu la chance de rencontrer des militants engagés dans l’économie circulaire et la consommation responsable. Que ce soit dans des ateliers de réparation, des ressourceries ou des groupements d’achat, j’ai pu échanger avec des personnes passionnées qui m’ont ouvert les yeux sur les enjeux et m’ont donné envie de m’impliquer davantage.

Enfin, la communauté en ligne a également été une source d’inspiration majeure pour moi. En suivant des blogues, des vidéos et des groupes de discussion sur ces sujets, j’ai pu m’enrichir de témoignages inspirants et de conseils pratiques. Ça m’a aidé à concrétiser mes changements de comportement au quotidien.

Aujourd’hui, je suis fier de pouvoir à mon tour transmettre ce que j’ai appris. Que ce soit auprès de mes amis, de ma famille ou dans le cadre de mon travail, je n’hésite pas à partager mon expérience et à encourager les gens à s’engager dans cette voie. Car je suis convaincu que ce changement de paradigme est essentiel, à la fois pour notre planète et pour notre qualité de vie.

 

Vous dites que vous vous impliquez aussi dans votre travail. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Mathieu : Oui, c’est un aspect important de mon engagement. Dans mon activité professionnelle, j’ai la chance de travailler pour une entreprise qui place la transition écologique et sociale au cœur de sa stratégie.

Mon rôle consiste à accompagner les équipes dans la mise en place de pratiques plus durables, que ce soit au niveau des produits, des processus ou de la culture d’entreprise. Par exemple, on a mis en place un système de collecte et de réparation des équipements informatiques usagés, plutôt que de les jeter. Ou encore, on a revu notre politique d’achats pour privilégier les fournisseurs locaux et éco-responsables.

 

Mais au-delà des aspects purement opérationnels, j’essaie aussi d’être un véritable relais de sensibilisation auprès de mes collègues. Je partage régulièrement des informations, des vidéos et des témoignages inspirants sur nos pratiques de consommation. J’organise aussi des ateliers pratiques, comme des sessions de réparation ou des visites de ressourceries.

L’objectif est vraiment de faire évoluer les mentalités, en montrant que consommer autrement peut être une formidable opportunité, à la fois sur le plan personnel, professionnel et environnemental. Parce que oui, on peut tout à fait concilier performance économique et transition écologique. Et je suis fier de pouvoir contribuer à cette dynamique au sein de mon entreprise.

Bien sûr, ce n’est pas toujours facile et il y a encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais je suis convaincu que ce type d’initiatives, combinées à l’engagement de chacun, peut faire bouger les lignes à grande échelle. C’est pour moi un levier essentiel pour construire un avenir plus durable, dans lequel on pourra tous s’épanouir.

 

Vos propos sont vraiment inspirants. Pour conclure, quels seraient vos principaux conseils pour nos lecteurs ?

Mathieu : Mon conseil principal serait de ne pas hésiter à se lancer, quel que soit son point de départ. Chacun peut agir à son niveau, à son rythme, sans se mettre la pression. L’essentiel est d’oser franchir le pas, en commençant par quelques gestes simples.

 

Ensuite, je dirais qu’il est important de s’entourer, de s’inspirer des initiatives et des témoignages des autres. Que ce soit en rejoignant une communauté locale ou en suivant des personnes engagées en ligne, cela permet de gagner en motivation et en idées concrètes.

Enfin, je pense qu’il faut apprendre à se faire confiance et à ne pas avoir peur de l’échec. La transition vers une consommation plus responsable est un processus itératif, où on apprend au fur et à mesure. L’important est de rester bienveillant envers soi-même et de se réinventer petit à petit.

Vous l’avez compris, consommer autrement n’est pas seulement bon pour la planète, c’est aussi une formidable opportunité de faire des économies. Alors n’hésitez plus et rejoignez dès maintenant la communauté d’ecorapide.fr pour découvrir encore plus d’astuces pour réaliser des économies grâce à une consommation plus responsable !

 

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Author

Audrey économie

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